Quand le Chasseur de têtes devient Pêcheur de talents
Je n’ai jamais été très fan de l’appellation « chasseur de têtes » qui qualifie mon métier. Elle a pourtant l’avantage d’être claire, comprise par tous et ne demande que peu d’explication une fois prononcée. Cela a le mérite d’être efficace et sans ambiguïté. Il se trouve pourtant que mes clients utilisent naturellement un langage plutôt d’un autre registre : celui du « pêcheur de talents »… C’est ainsi qu’ils me demandent « ce que j’ai dans mon vivier », me sollicite pour « aller à la pêche sur un poste » et se renseignent régulièrement en cours de mission pour savoir si « ça mort depuis que j’ai lancé mes lignes »…
C’est à mon sens une bien meilleure représentation. De plus, il est plus aisé de trouver la « perle rare » quand on est pêcheur que quand on est chasseur. Je prends note du message et apprécie grandement ce travail d’intelligence collective pour trouver un nom de substitution au Chasseur de têtes que je reste.
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